La faim et la malnutrition sont les plus gros facteurs de mortalité au monde. La faim touche plus particulièrement les enfants en bas âge avec plus de 100 millions d’entre eux qui sont sous-alimentés.
Plus de 3 millions d’enfants âgés de moins de 5 ans meurent de malnutrition chaque année.
Aujourd’hui, environ 821 millions de personnes dans le monde ne mangent pas à leur faim.
Les populations les plus touchées sont celles de pays tels que le Yémen, le Soudan du Sud, l’Afghanistan ou encore la Syrie.
Pourquoi ? Le conflit est l‘une des principales causes de famine et malheureusement ceci est un point commun entre tous ces pays. La guerre détruit les systèmes d’approvisionnement d’eau et les installations médicales, empêche l’accès à la nourriture, provoque des hausses de prix, limite l’accès de l’aide humanitaire.
Ces dernières décennies, le changement climatique est devenu l’autre grand protagoniste de la faim dans le monde. Les conditions climatiques ont aggravé les sécheresses et endommagé les cultures.
Depuis les années 1970 on estime que les zones touchées par la sécheresse ont doublé. Que la sécheresse soit liée à des conditions climatiques difficiles ou à l’action de l’homme, les conséquences sur la vie des populations touchées sont absolument désastreuses :
Le manque d’eau entraîne souvent la consommation d’eau polluée, impropre à l’usage humain. La santé des victimes se dégrade alors fortement, pouvant même entraîner la mort, notamment chez les nouveaux-nés et les personnes âgées.
Les guerres et les conflits persistants ravagent les vies de millions d’enfants et de familles.
Les enfants sont les plus touchés avec 155 millions d’enfants de moins de 5 ans en retard de croissance faute d’une alimentation adaptée. Chaque année ce sont 3,1 millions d’enfants qui meurent de malnutrition.
Près d’1,4 million d’enfants sont en danger immédiat de mort. Dans chacun des 4 pays (Yémen, Somalie, Soudan du Sud et Nigéria) menacés par la famine des enfants vont succomber aux maladies comme le choléra et la rougeole qui entraînent diarrhée et déshydratation.
22 millions d’enfants sont affamés, malades, déplacés et déscolarisés dans ces 4 pays. La violence, la faim et la soif obligent les populations à fuir, jusqu’au-delà des frontières et les taux de malnutrition continuent aussi de grimper dans le bassin du lac Tchad, et dans la Grande Corne de l’Afrique.
Les enfants sont les plus touchés avec 155 millions d’enfants de moins de 5 ans en retard de croissance faute d’une alimentation adaptée. Chaque année ce sont 3,1 millions d’enfants qui meurent de malnutrition.
La FAO (Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture) estimait en 2016 que 815 millions de personnes à travers le monde souffraient de la faim. Rien qu’en Afrique Subsaharienne c’est environ un tiers de la population qui est en situation d’insécurité alimentaire sévère.
Nos programmes d’urgence prévoient la distribution d’eau et de nourriture aux populations touchées par ces catastrophes. Ainsi nos équipes sont notamment intervenues au Soudan, en Somalie, dans la Corne de l’Afrique, en Afrique de l’Ouest mais aussi au Yémen afin de sauver un maximum de vies.
Les signes alarmants de la hausse de l’insécurité alimentaire et des différentes formes de malnutrition signifient clairement que des efforts conséquents doivent être déployés afin de s’assurer de «ne laisser personne pour compte» et de réaliser les Objectifs de développement durable liés à la sécurité alimentaire et à la nutrition. Si nous souhaitons parvenir à un monde libéré de la faim et de toutes les formes de malnutrition d’ici 2030, il est impératif d’accélérer et d’intensifier les actions visant à renforcer la résilience et la capacité d’adaptation des systèmes alimentaires, ainsi que les moyens d’existence des populations face à la variabilité climatique et aux événements climatiques extrêmes»,
ont indiqué les dirigeants de l’Organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), du Fonds international de développement agricole (FIDA), du Fonds des Nations Unies pour l’enfance (UNICEF), du Programme alimentaire mondial (PAM) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) dans la préface de leur rapport.