Les projets de développement durable revêtent une importance capitale pour garantir la prospérité des générations futures tout en préservant les ressources naturelles de notre planète. Tous nos projets tiennent compte des besoins sociaux, économiques et environnementaux et visent à réduire la pauvreté, à améliorer la qualité de vie des populations, à promouvoir l’égalité des chances et à protéger l’environnement. En investissant dans des initiatives durables, nous œuvrons non seulement pour un avenir meilleur, mais aussi pour un monde où chacun peut s’épanouir dans un environnement sain et équitable.
Cette année, nos projets humanitaires s’étendent sur diverses régions du globe, couvrant une multitude de besoins pressants. Du Niger au Kenya en passant par le Maroc ou la Bosnie, chaque initiative est conçue pour répondre spécifiquement aux défis locaux.
De la lutte contre la malnutrition à la diversification des moyens de subsistance, en passant par la reconstruction d’écoles et l’amélioration de l’accès à l’eau potable, ces efforts visent à apporter un soulagement immédiat tout en jetant les bases d’une transformation durable. En investissant dans ces projets, nous travaillons à créer un monde où chaque population vulnérable peut espérer un avenir meilleur et plus sûr.
Niger: Lutte contre la malnutrition
Kenya: Projet de diversification des moyens de subsistance dans le comté de Kilifi
Maroc: Construction d’une école dans la région de Chichaoua
Bangladesh: Accès à l’eau potable, à l’assainissement et à l’amélioration des pratiques d’hygiène pour les personnes vivant dans des zones où l’eau est coupée
Soudan: Projet d’assistance humanitaire aux personnes déplacées
Bosnie-Herzégovine: Amélioration des secteurs de l’éducation, de la santé et du handicap
Yemen: Améliorer les interventions nutritionnelles pour la réduction de la malnutrition aiguë
Afghanistan: Réponse à la crise des rapatriés afghans du Pakistan
Syrie: Améliorer l’accès à l’eau
Le Niger est confronté à des défis majeurs en matière de santé maternelle et infantile. Il fait partie des pays les plus pauvres du monde. Selon l’Indice de Développement Humain (IDH) le pays s’est constamment classé parmi les cinq derniers pays au cours de la dernière décennie, et occupe actuellement la 189e place sur 191.
L’analyse ventilée par région montre que les besoins et les déséquilibres en matière de santé maternelle sont les plus importants dans la région de Dosso (par rapport à Niamey et Tillabéri, les deux autres régions où est implanté Islamic Relief Niger).
La région de Dosso est considérée comme l’une des zones les plus touchées du Niger. Avec des maladies infantiles, notamment la diarrhée, le choléra et la rougeole, un manque de diversité alimentaire dû à une insécurité alimentaire généralisée et un manque de services d’eau, d’assainissement et d’hygiène.
Ainsi qu’une méconnaissance des pratiques d’alimentation des nourrissons et des jeunes enfants, les conflits et l’impact du climat qui a entraîné des sécheresses et des inondations dans plusieurs endroits. Autant de facteurs qui contribuent à la détérioration de la situation nutritionnelle.
Il s’agit d’un projet intégré qui comprend des éléments d’agriculture, d’eau, d’assainissement et d’hygiène sensibles à la nutrition, de sensibilisation et de protection contre la malnutrition. L’accent sera également mis sur la diversification alimentaire afin d’inclure des produits d’origine animale tels que les œufs et la viande grâce à la production avicole.
L’objectif est double : d’une part, établir ces avancées et, d’autre part, qu’elles deviennent des solutions durables, même après la période d’intégration du projet, afin de maintenir ces résultats sur une période donnée.
Bénéficiaires : 1 000
Budget : 200 000 CHF
Le Kenya, avec une superficie de 580 728 habitants, est confronté à des défis importants, notamment dans les régions arides et semi-arides, qui représentent environ 85% du pays. Ces régions représentent près de 30% de la population nationale et jouent un rôle crucial en soutenant 50% de la production animale du pays.
Ces dernières années, les régions ASAL ont connu une augmentation de la fréquence des sécheresses, des inondations et d’autres phénomènes extrêmes, ce qui a engendré des pertes économiques considérables impactant particulièrement les communautés pauvres dont la capacité d’adaptation est limitée. Les régions du Nord et côtières du Kenya, qui comptent essentiellement des comtés de l’ASAL, sont les plus affectés par ces problèmes.
Les sécheresses et les inondations compromettent la productivité et la sécurité alimentaire dans le comté Kilifi au Kenya et devraient poser problème davantage dans les années à venir, car les projections futures prévoient une augmentation des risques de sécheresse et d’inondation.
Ce comté, d’une superficie de 12 609,7 km2, est situé le long de la côte, et est caractérisé par une grande pauvreté estimée à 71,7% et une insécurité alimentaire généralisée touchant environ 67% des ménages. L’agriculture pluviale à faibles intrants est la principale source de revenus dans le comté, contribuant à hauteur de 52,7 % au revenu moyen des ménages et employant directement plus de la moitié de la population totale du territoire.
En raison de cela, Islamic Relief Kenya a mis en place une nouvelle fois un projet de diversification des moyens de subsistance, basé sur le succès d’une initiative précédente dans le comté de Kilifi. Le projet vise à relever ces défis, en mettant l’accent sur le comté de Kilifi, qui est classé comme ASAL. Cette région connaît des précipitations faibles et irrégulières tout au long de l’année, ce qui entraîne un besoin constant d’aide alimentaire de la part des organisations humanitaires et des entités gouvernementales.
Ce projet a pour objectif d’améliorer la capacité de cette région à faire face aux difficultés liées aux changements climatiques, les moyens de subsistance, le pouvoir d’achat et le bien-être général des communautés cibles. Tout cela en mettant en œuvre des pratiques agricoles durables, un meilleur accès à l’eau et des sources de revenus diversifiées.
En résumé les principaux objectifs de ce projet consistent à apporter une amélioration dans les revenus des ménages, à garantir l’accès à l’eau potable et à l’assainissement, et à distribuer des semences résistantes à la sécheresse et des intrants agricoles. Ces efforts visent à renforcer de manière considérable la sécurité alimentaire dans la région. La mission étant aussi d’éliminer la pauvreté et la famine dans cette zone, par l’accès à un travail décent et une croissance économique ainsi que l’accès à la technologie de pointe dans le domaine de l’agriculture.
Pour ce faire, des pratiques résilientes et intelligentes vont être établies. Notamment la promotion de l’apiculture à des fins commerciales, l’approvisionnement des semences tolérantes à la sécheresse, l’amélioration de l’élevage de volailles grâce à des races améliorées, le développement des races de chèvres adaptées à la production de viande et de lait, et l’introduction des technologies de potager pour améliorer l’état nutritionnel des ménages. En outre, le projet s’engage à améliorer l’accès à l’eau potable, notamment dans les zones les plus arides du comté de Kilifi.
Bénéficiaires : 2 500
Budget : 300 000 CHF
En septembre 2023, un séisme d’une magnitude de 6.8 a frappé le Haut Atlas marocain faisant plus de 2000 morts. Des villages entiers ont été complètement détruits, certains villages ont perdu 90% de la population. Des zones sinistrées qui étaient déjà difficiles d’accès se sont retrouvées complètement isolées.
Islamic Relief en partenariat avec les associations locales continue de travailler su place pour venir en aide aux sinistrés. Parmi les projets proposés, Islamic Relief Suisse a décidé de lancer la reconstruction d’une école dans la région de Chichaoua afin que les enfants puissent retourner à l’école.
Islamic Relief en partenariat avec les associations locales continue de travailler su place pour venir en aide aux sinistrés. Parmi les projets proposés, Islamic Relief Suisse a décidé de lancer la reconstruction d’une école dans la région de Chichaoua afin que les enfants puissent retourner à l’école.
Ce projet a pour objectif de permettre aux enfants de Chicahoua de retourner à l’école.
L’engagement et la participation active des communautés sont au cœur de ce processus décisionnel, ce qui nous permettra de répondre efficacement aux besoins, témoignant ainsi de notre engagement à fournir des solutions durables adaptées aux défis auxquels sont confrontées ces communautés.
Partenaires locaux :
– Les autorités locales : nous travaillons en étroite collaboration avec les autorités locales pour veiller à ce que nos efforts d’aide et de redressement s’alignent sur leurs stratégies et leurs priorités. Cette collaboration permet de rationaliser les ressources et d’assurer une réponse efficace.
– Organisations partenaires locales : partenariats avec des organisations locales qui ont une forte présence et une bonne compréhension des communautés touchées. Ces partenaires locaux jouent un rôle essentiel dans la mise en œuvre et la gestion de la distribution d’articles et de services de secours.
– Agences d’aide internationale : collaboration avec les agences d’aide internationale, telles que l’ONU et les ONG, nous permet d’accéder à des ressources, à une expertise et à un soutien supplémentaire pour répondre aux divers besoins des populations touchées.
Bénéficiaires : 113 enfants par an
Budget : 130 000 CHF
Le Bangladesh est un pays exposé à divers risques naturels et fait face à de nombreux défis, notamment dans les régions du sud-ouest telles que Khulna et Jashore, qui sont vulnérables à la salinité, aux cyclones, aux inondations, aux raz-de-marée et à l’érosion fluviale. Ces dangers ont d’importantes répercussions sur les populations et les biens, aggravées par le changement climatique.
Dans certaines parties de Khulna et Jashore, l’engorgement est devenu un problème persistant, entravant les activités socio-économiques et perturbant la vie quotidienne de milliers de personnes. En particulier, les districts de Manirampur et Keshabpur à Jashore sont les plus touchés par l’engorgement, malgré la présence de cinq rivières. Keshabpur, souffre d’une pénurie d’infrastructures d’eau potable, avec seulement 43 puits tubulaires profonds pour desservir toute la zone, ce qui représente un défi urgent en matière d’accès à l’eau potable. Dans les zones les plus affectées comme Panjia, Sufalakati et Gaurighona, la pénurie d’eau persistante conduit à une dépendance envers des sources d’eau peu sûres, augmentant ainsi les risques de maladies hydriques et entravant les pratiques d’hygiène, prolongeant ainsi le cycle de la vulnérabilité économique et sanitaire. Dans les zones rurales, les femmes doivent parcourir de longues distances pour aller chercher de l’eau potable en raison de l’absence de puits tubulaires profonds, ce qui aggrave leur vulnérabilité.
Ce projet vise à lutter contre les risques d’inondations à Keshabpur, comprenant l’installation de 150 puits tubulaires profonds, la fourniture de 150 latrines sanitaires, l’organisation de 150 séances de promotion de l’hygiène et la distribution de 1 500 kits d’hygiène aux ménages vulnérables. De plus, 300 personnes recevront une formation pour assurer l’entretien efficace des points d’eau.
Bénéficiaires : 3 000
Budget : 100 000 CHF
(2000 CHF financent 1 puits, 1 latrine et les kits hygiène)
Le Soudan a connu des bouleversements civils et politiques au cours des quatre dernières années, auxquels s’ajoutent des crises économiques et un taux d’inflation extrêmement élevé augmentant le coût de la vie. Cela a impacté de manière considérable les personnes dans le besoin qui sont passés de 5,7 millions en 2019 à 24,7 millions en 2023.
Le 15 avril 2023, la guerre a éclaté entre les Forces armées Soudanaises et les Forces de soutien rapide. Selon un rapport du bureau de la coordination des affaires humanitaires, daté du 21 janvier 2024, environ 7,6 personnes ont été déplacées à l’intérieur et à l’extérieur du Soudan depuis le début des assauts qui ont fait plus de 13 000 morts et 26 000 blessés. En outre, plus de 9 700 cas suspects de choléra dont 269 décès associés ont été signalés en date du 16 janvier 2024.
Les effets de la guerre au Soudan ont eu un impact majeur sur le spectre socio-économique, provoquant une perturbation et une destruction massive des principaux hôpitaux, marchés, propriétés, industries manufacturières et augmentant le taux de chômage. En outre, les salariés n’ont pas été rémunérés depuis neuf mois dans tout le pays.
Ce conflit armé a provoqué des déplacements à l’intérieur du pays et des réfugiés à l’extérieur. Les familles ont quitté leurs maisons et leurs sites de réinstallation initiaux dans les États d’Al-Jazeera, de Sennar et de Gedaref et sont arrivées à Port-Soudan en quête de sécurité. La majorité des familles qui ont fui sont essentiellement composées de femmes et d’enfants, y compris de personnes âgées. Certains hommes ont préféré rester sur place pour garder leurs maisons et leurs biens personnels.
Ce projet vise à fournir une assistance humanitaire vitale aux personnes touchées par les combats armés en cours au Soudan. Une aide financière indispensable de 300 CHF par ménage sera versée afin de les aider à couvrir leurs besoins de base en nourriture et d’autres produits essentiels à la survie. Les ménages concernés recevront cette assistance en une seule fois qui sera utilisée au mieux pour répondre à leurs besoins pendant cette situation d’urgence actuelle ; jusqu’à qu’ils soient en mesure de retourner dans leur région d’origine ou de trouver des mécanismes d’adaptation appropriés.
Bénéficiaires : 640
Budget : 200 000 CHF
Les zones rurales et isolées en Bosnie-Herzégovine sont particulièrement touchées par l’inégalité de ressources et d’infrastructures par rapport aux zones urbaines. Les personnes vulnérables qui habitent dans ces zones marginalisées sont victimes de disparité en termes d’infrastructures d’éducation ou de santé.
Les évaluations des besoins révèlent des défis majeurs dans divers secteurs. En éducation, des disparités d’infrastructures et de ressources entravent l’accès à une éducation de qualité, surtout pour les communautés marginalisées et rurales. Dans le domaine de la santé, des lacunes significatives dans les infrastructures et les services entravent l’accès aux soins de santé essentiels, notamment pour les populations vulnérables telles que les rapatriés et les minorités ethniques. Les personnes handicapées rencontrent également des difficultés d’accès à des équipements médicaux spécialisés. En résumé, les principaux défis résident dans l’inégalité d’accès aux services éducatifs et de santé, en particulier pour les populations marginalisées et les zones rurales.
Ce projet a pour objectif de créer un impact durable dans les secteurs de l’éducation, des soins de santé, de l’accessibilité et du soutien aux populations vulnérables. Afin d’atteindre cet objectif, le projet prévoit la mise en place de deux foyers pour les personnes handicapées, la rénovation d’une école professionnelle (salles de classe, sol, charpenterie, réseau électrique…) et le financement d’équipement.
Bénéficiaires : 4 355
Budget : 100 000 CHF
Au Yémen, la situation de la malnutrition aiguë devrait encore se détériorer en raison de la dégradation de la sécurité alimentaire, d’une prévalence élevée de maladies telles que la diarrhée, ainsi que d’autres facteurs tels qu’une alimentation insuffisante en qualité et en quantité pour les enfants, et un système de santé publique inadéquat. En conséquence, on estime que 91% des districts yéménites se trouveront dans la phase 3 (grave) ou plus de l’Indice de la Prévalence de la Malnutrition Aiguë (IPC AMN).
Plus de 8 millions de personnes ont actuellement besoin d’une assistance nutritionnelle curative et préventive pour leur sauver la vie. 2,2 millions d’enfants de moins de 5 ans devraient avoir besoin un traitement contre la malnutrition aiguë, dont 538 000 souffrant de malnutrition sévère et 1,6 million d’enfants souffriraient de malnutrition modérée. Par rapport à 2021, le fardeau de la malnutrition aiguë sévère chez les enfants de moins de 5 ans a augmenté de 36 %. Les enfants des gouvernorats les plus touchés ont 12 fois plus de chances de perdre la vie.
1,3 million de femmes enceintes et mères allaitantes ont besoin d’un traitement contre la malnutrition aiguë (augmentation de 12% par rapport à l’année dernière). Les maladies transmissibles, cause principale de la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans, restent l’un des principaux facteurs qui affectent la sécurité alimentaire au Yémen, alourdissant le fardeau des ménages vulnérables. Au moins un enfant meurt toutes les dix minutes au Yémen à cause de maladies évitables, telles que la diarrhée, la malnutrition et les infections des voies respiratoires. Les enfants mal nourris risquent de subir des dommages irréversibles au niveau de leur développement et de leurs capacités cognitives.
Ce projet vise à faire fonctionner 144 centres de santé pour prendre en charge la malnutrition aiguë et assurer une alimentation adéquate aux nourrissons et aux jeunes enfants. Son objectif est de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité liées à la malnutrition aiguë chez les enfants de moins de cinq ans, les femmes enceintes et les femmes allaitantes.D’autres activités complémentaires seront financées par des partenaires d’ Islamic Relief.
Bénéficiaires : 27 800 bénéficiaires dont 19 000 enfants de moins de 5 ans
Budget : 250 000 CHF
Le Pakistan accueille 1,3 million de réfugiés afghans. 840 000 ont une carte de citoyenneté qui leur assure une certaine protection. On estime que 1,5 million d’Afghans supplémentaires vivent au Pakistan sans aucun document, dont 600 000 sont arrivés dans le pays après l’offensive de l’Afghanistan en août 2021.
Le ministre de l’intérieur Pakistnais a ordonné le 3 octobre 2023 à tous les immigrants sans papiers afghans de quitter le pays avant le 1er novembre 2023, sous peine d’être expulsées. Cette décision a donné suite à une véritable crise. Près de 438 171 Afghans ont dû quitter le Pakistan à la fin de l’année 2023, ce qui a causé une pression sur les ressources et infrastructures frontalières.
Le flux massif de migrants à la frontière est synonyme de tensions et les populations, qui ont dû se déplacer dans des conditions météorologiques atroces, ont besoin d’assistance.
Ces personnes sont confrontées à un avenir sombre, puisque l’Afghanistan traverse encore des conflits, une crise économique et un récent tremblement de terre dévastateur. Plus de 6,1 millions de personnes sont déplacées à l’intérieur du pays et vivent dans des conditions désastreuses. L’Afghanistan n’est pas en mesure d’accueillir des milliers de rapatriés et leur offrir tous les accès aux services primaires. Cela ne fait qu’aggraver la crise humanitaire déjà sévère dans le pays et les défis à venir sont énormes. Le besoin de soutien international est urgent en termes de logements, de moyens de subsistance, d’éducation, de santé et de soutien psychosocial et les infrastructures actuelles sont insuffisantes. La réintégration réussie nécessite une approche multisectorielle impliquant de multiples acteurs nationaux et internationaux.
Islamic Relief fournit actuellement de l’aide financière et médicale dans des points d’accueil et a élaboré un plan pour améliorer l’accès aux produits de base, selon les besoins des rapatriés pour qu’ils puissent enfin vivre en paix dans les communautés de leur destination finale.
Ce projet de 4 mois vise à apporter une aide financière de 300 CHF à 540 familles afin que les réfugiés puissent avoir accès à des articles de base essentiels.
Bénéficiaires : 540 bénéficiaires
Budget : 200 000 CHF
Le séisme qui a touché la Turquie et le Nord de la Syrie en février 2023 a causé des ravages dans de grandes villes telles que Jinderes, Harim, Salqin et Al Atareb, dans les gouvernorats d’Idleb et d’Alep. Plus de 4 500 personnes ont perdu la vie, et 10 000 autres ont été blessées. En outre, plus de 10 600 bâtiments ont été gravement endommagés ou détruits.
Selon les données de l’aperçu des besoins humanitaires 2023, l’accès aux services EAH était déjà compromis avant le séisme en raison de plusieurs facteurs, notamment les dommages causés par les conflits antérieurs, la maintenance limitée des infrastructures et les effets du changement climatique. La situation s’est encore détériorée avec le séisme, augmentant le nombre de personnes ayant besoin d’une assistance EAH.
Ce projet vise principalement à améliorer les infrastructures et les services d’eau, d’assainissement et d’hygiène (EAH) au niveau communautaire. Son objectif est de toucher les femmes, les hommes, les garçons, les filles et les personnes handicapées résidant dans des zones identifiées comme étant les plus vulnérables et les plus exposées aux maladies hydriques telles que le choléra, ainsi qu’aux maladies transmises par les insectes comme la leishmaniose.
La sélection des bénéficiaires se focalisera sur les communautés affectées par les tremblements de terre, notamment les personnes déplacées vivant dans des camps, en dehors des camps et dans les communautés d’accueil, en particulier là où la concentration de personnes déplacées est élevée. Cela inclut également les zones où l’accès à l’eau potable est limité et où les problèmes d’assainissement et de gestion des déchets sont sévères.
Budget : 600 000 CHF